Quand on est citoyen de Clifton - de naissance ou de plusieurs années derrière nous - on sait parfaitement ce qui habite la ville. Cela fait plus de 50 ans que nous sommes confrontés à cette perpétuelle guerre de gangs. On connait leurs noms. On connait leurs désaccords. Silencieusement, on sait parfaitement ce qui se trame - ou en tout cas on s'en doute - mais on ne dit rien. On s'adapte, et parfois même on peut leur être reconnaissant. Ils protègent leur partie de la ville et leurs habitants. Ils les soudoient aussi, et ça nous force à les craindre et à les respecter. Puis il existe certains d'entre nous qui croyons encore à une possible fin à ce merdier, et qui tapons fort du poing sur la table, exprimant clairement notre désapprobation quant à leurs lois non communes.

Ici tout le monde se connait, du vieil acariâtre qui mastique son tabac à longueur de temps, à la pimbêche qui nous sert du café au diner. Des générations et des générations de famille ont construit ces villas aux abords de la ville, aux petits appartements miteux du centre, dans lesquels nous vivons.

On aime Clifton, on l'aime puisque la plupart d'entre nous ne connaissent que ça, et on s'en satisfait pleinement. On aime nos ruelles qui l'été prennent des airs de ville fantôme tellement la chaleur devient insoutenable. On aime nos couchers de soleil sur le désert aride de l'Arizona. On aime afficher fièrement notre accent de péquenot, et encore plus si par malchance notre bonne femme nous traine à la grande ville pour faire les boutiques... Non, définitivement, non, on ne quitterait Clifton pour rien au monde, pas même pour fuir les gangs.

Les routes d'Arizona sont particulièrement longues et traversent des paysages désertiques. Très peu de gens connaissent Clifton avant d'y mettre un pied. Et pourtant cette ville a de quoi faire parler d'elle. Que nous soyons en fuite et cherchions un endroit où se planquer ; que nous soyons trop instables pour rester au même endroit trop longtemps ; ou bien que nous rêvions juste d'un endroit paradisiaque pour déposer nos valises - voilà que nous nous retrouvons à Clifton.

Ni trop grande, ni trop petite, cette ville offre tout ce que nous pouvons avoir besoin. Une vie paisible au milieu des canyon, un soleil toujours présent, le bonheur de connaître ses voisins et de prendre le temps de vivre, bien loin du train-train quotidien des citadins.

Tueurs à gage, chasseurs de têtes, fugitifs, simples vagabonds et simples touristes naïfs : nous sommes diversifiés et arrivons en ville.

Si pendant longtemps, nous avons été salis et humiliés par les gangs de la ville et par notre ancien Sheriff Hopkins - incapable et trop je m'en-foutiste pour apporter un quelconque changement - nous avons décidé de prendre les choses en mains.

Il ne fait pas bon d'être de notre camp ces temps-ci, et il ne fera sans doute jamais bon de l'être. Nous sommes la loi, nous sommes les règles, nous sommes l'ennemi des "rois de Clifton" et nous sommes un obstacle. Mais nous sommes déterminés et loyaux envers notre ville. Les choses vont bien changer et nous avons bien l'intention de ne laisser aucune chance à la criminalité sous quelle forme qu'elle soit. Détectives, Inspecteurs, Officiers de police, Capitaines, Pompiers, nous sommes présents pour vous et renforçons nos forces et notre énergie à vous servir et à vous protéger.

Pour en savoir plus sur le fonctionnement des gangs, jete un coup d’œil par là.

Fondée il y a une cinquantaine d'années, ce gang implanté à Clifton se fournit directement depuis le Mexique.

Spécialisés dans la drogue (cocaïne), la prostitution et l'immigration clandestine (passage à la frontière), ils blanchissent leur argent et cachent leur business grâce à un club de striptease légal à l'est de la ville, le Strip Corner, ouvert et créé par Jared Sanchez. Depuis la mort de ce dernier et la Présidence presque forcée de son fils aîné, le gang s'est plus investi cette dernière année dans la prostitution - prenant des airs de Cartel plus que de gang de rues. Un avenir un peu incertain à ce jour - mais leur trafic de drogues prend une sacré claque à cause des Bloody et de leur nouvelle alliance avec les russes.

Ayant de très bons rapports de l'autre côté de la frontière, des voitures partent chaque mois en direction du Mexique se fournir en drogues, en armes et en filles, venant de toute l'Amérique du Sud.

Leur devise est "donec mors non separat", en latin pour "Jusqu'à ce que la mort nous sépare".

signes distinctifs : Tatouages en forme d'impacts de balles dans le dos et nom du gang écrit + devise. Ils roulent tous en motos, ou en vieilles voitures américaines. Pour faire partie de ce gang il faut être d'origine mexicaine '!' - Pensez donc bien à choisir votre avatar en fonction.

PRÉSIDENT - (scénario libre)
V . PRÉSIDENT - (libre à inventer)
SECRÉTAIRE TRÉSORIER - Carmen Cortazar
WEAPON SERGENT - (libre à inventer)

Pour en savoir plus sur le fonctionnement des gangs, jete un coup d’œil par là.

Le Bloody Eagles Moto Club (BEMC) est un MC 1% qui a été fondé à Clifton (Arizona) aux États-Unis en 1966. Le premier chapitre en dehors de l'Arizona a été le chapitre Iowa qui a été fondé en 1968. Il existe maintenant des chapitres américains en Arkansas, Floride, Illinois, Indiana, Kansas, Kentucky, Louisiane, Minnesota, Mississipi.

Spécialisés dans la vente d'armes, ils cachent leurs activités dans des entrepôts situés à l'ouest de la ville et blanchissent l'argent grâce au Eagles Garage. Depuis l'arrestation de Saul Davis, leur Président, et son avenir incertain, un nouveau Président a été élu.

signes distinctifs : Tatouage d'un aigle sur le dos qui s'envole vers le ciel. Le ciel est symbolisé par le nom du gang, BLOODY EAGLES, écrit en lettre gothique. La terre (bas du dos) représente une mer de sang. Blouson en cuir, même effigie au dos que leur tatouage. Devant du côté droit se trouve le rang du Bloody Eagles. Ils roulent en Harley-Davidson.

PRÉSIDENT - (scénario libre)
V . PRÉSIDENT -  (à inventer libre)
SECRÉTAIRE TRÉSORIER - (à inventer libre)
WEAPON SERGENT - (à inventer libre)